Archives de l'auteur : Andréa Haug

Les grands dauphins et, sous réserve, les baleines et les marsouins seraient capables de s’orienter dans les océans grâce au champ magnétique terrestre. Un dysfonctionnement de cette aptitude pourrait expliquer les échouages massifs fréquemment observés sur le littoral. © Andréa Haug
Les grands dauphins et, sous réserve, les baleines et les marsouins seraient capables de s’orienter dans les océans grâce au champ magnétique terrestre. Un dysfonctionnement de cette aptitude pourrait expliquer les échouages massifs fréquemment observés sur le littoral. © Andréa Haug

Certains cétacés possèdent une sensibilité à un champ magnétique, c'est ce que révèle une étude expérimentale. Bien que les processus en jeu restent méconnus, cette découverte scientifique ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension du monde sensoriel des dauphins. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (12/11/2014).

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En Europe, les oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, ont subi depuis les années 1980 une diminution massive de leurs populations, avec une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle. © Dimitri Tortera, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0
En Europe, les oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, ont subi depuis les années 1980 une diminution massive de leurs populations, avec une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle. © Dimitri Tortera, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

En seulement trente ans, 421 millions d’oiseaux ont disparu du Vieux Continent pour une population totale estimée à 2 milliards d’individus. Si certaines espèces rares se portent mieux, les plus communes sont en revanche plus vulnérables. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (10/11/2014).

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Présents aussi dans les feuilles de thé et certains fruits et légumes, les flavanols des fèves de cacao (ici au centre de la cabosse) sont déjà reconnus pour augmenter les performances du cerveau. Ils stimuleraient aussi la mémoire et seraient bons pour le cœur. © Keith Weller, USDA ARS-dp, Wikimedia Commons
Présents aussi dans les feuilles de thé et certains fruits et légumes, les flavanols des fèves de cacao (ici au centre de la cabosse) sont déjà reconnus pour augmenter les performances du cerveau. Ils stimuleraient aussi la mémoire et seraient bons pour le cœur. © Keith Weller, USDA ARS-dp, Wikimedia Commons

Chez l’Homme, l’altération de la mémoire liée au vieillissement naturel serait causée par des changements dans une région spécifique du cerveau. Cette forme de déclin cognitif pourrait être enrayée par une intervention diététique à base de cacao. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (30/10/2014).

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L'anole vert s'appelle aussi anole à gorge rouge en référence à son fanon gulaire que le mâle déploie pour séduire les femelles ou impressionner ses rivaux. Du fait qu'il change de couleur, on le nomme aussi caméléon américain, bien qu'il ne fasse pas partie de la famille des caméléons. © PiccoloNamek, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
L'anole vert s'appelle aussi anole à gorge rouge en référence à son fanon gulaire que le mâle déploie pour séduire les femelles ou impressionner ses rivaux. Du fait qu'il change de couleur, on le nomme aussi caméléon américain, bien qu'il ne fasse pas partie de la famille des caméléons. © PiccoloNamek, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Un reptile originaire de Floride s'est déplacé vers des perchoirs élevés suite à l'invasion de son territoire par une espèce du même genre arrivée des Caraïbes. Sa survie dans ce nouveau milieu a été assurée par des modifications étonnamment rapides de la morphologie de ses pattes. Cette découverte montre que des interactions entre espèces apparentées peuvent conduire à un changement évolutif sur une courte échelle de temps, même chez des vertébrés. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (30/10/2014).

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À l'état domestique où le bombyx de mûrier a été réduit, le mâle, plus petit que la femelle, est pourvu d'ailes grises qu'il agite continuellement et d'antennes très développées pour déceler l'odeur émise par la femelle (une phéromone nommée bombykol). Trois jours après la fécondation, la femelle pond entre 300 et 700 œufs. © CSIRO, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
À l'état domestique où le bombyx de mûrier a été réduit, le mâle, plus petit que la femelle, est pourvu d'ailes grises qu'il agite continuellement et d'antennes très développées pour déceler l'odeur émise par la femelle (une phéromone nommée bombykol). Trois jours après la fécondation, la femelle pond entre 300 et 700 œufs. © CSIRO, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

L'énigme de la rencontre amoureuse entre le mâle et la femelle chez le papillon de nuit vient d'être résolue à l'aide des mathématiques. L'explication réside dans la trajectoire des particules odorantes émises par la reine du soir et la sensibilité olfactive de ses prétendants. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (27/10/2014).

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Les araignées Goliath atteignent leur maturité à deux ou trois ans d'âge. Adultes, elles poursuivent leurs mues pour régénérer des membres endommagés ou perdus. Elles vivent jusqu'à 6 ans pour les mâles et 15 ans pour les femelles, avec un record de 28 ans établi en captivité. © Ryan Somma, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0
Les araignées Goliath atteignent leur maturité à deux ou trois ans d'âge. Adultes, elles poursuivent leurs mues pour régénérer des membres endommagés ou perdus. Elles vivent jusqu'à 6 ans pour les mâles et 15 ans pour les femelles, avec un record de 28 ans établi en captivité. © Ryan Somma, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

Au cours d'une expédition nocturne dans la forêt amazonienne, un entomologiste a repéré un étrange animal au son particulier qu'il émettait. Il faisait la rencontre de l'une des plus grosses araignées au monde. Récit de cette expérience rare, vécue avec une espèce habituellement discrète. (...)

Cliquez pour lire cet article rédigé par Andréa Haug pour Futura Sciences (25/10/2014).

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Grands dauphins (Tursiops truncatus) au large de Sète. © Andréa Haug
Grands dauphins (Tursiops truncatus) au large de Sète. © Andréa Haug

Lisez mon reportage sur les écovolontaires qui recensent baleines et dauphins de la Grande Bleue dans le tout nouveau tout beau Provence Durable magazine !

En kiosque et en magasins bio :
"Méditerranée : des baleines sous haute surveillance"
Provence Durable - n°1 - automne 2014

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© Thomas W. Geisbert, Boston University School of Medicine, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5
Le virus Ebola au microscope électronique © Thomas W. Geisbert, Boston University School of Medicine, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5

Il n’y a pas un, mais six virus Ebola à ce jour. Évolutive, la classification du virus distingue en effet six espèces suivant leur localisation initiale : Ebola Zaïre (virus identifié en 1976 dans la future RD Congo), Ebola Soudan (reconnu en 1979 au Soudan et en Ouganda), Ebola Reston (déterminé pour la première fois en 1983 à Reston, aux États- Unis), Ebola Forêt de Taï (ou Ebola Côte d’Ivoire, découvert en 1994, également en Guinée et au Liberia) et Ebola Bundibugyo (2008, issu d’une région ougandaise). La dernière souche virale confirmée est Ebola Guinée, qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest.

Leur sévérité pathologique varie : alors que la létalité d’Ebola Zaïre est théoriquement de 90 %, celle d’Ebola Soudan est moindre et celle d’Ebola Reston quasi nulle. Le taux de mortalité serait corrélé à la variabilité génétique des virus, de 30 % à 40% d’une souche à l’autre. Ainsi, Ebola Bundibugyo s’apparente davantage à Ebola Forêt de Taï, mais s’avère plus virulent que ce dernier.

La propagation interhumaine se réalise par le contact de sang, de selles et de liquides biologiques infectés ou de surfaces et matériaux souillés. Si les épidémies d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ne sont pas liées – la souche congolaise étant génétiquement proche à 99,2 % d’Ebola Zaïre –, l’émergence de la maladie s’accélère pour autant. Connaître les modes de propagation du virus dans son réservoir naturel et de transmission entre espèces différentes serait ainsi salutaire dans la prévention et le contrôle d’Ebola.

Article à retrouver dans Jeune Afrique (numéro double 2807-2808 - du 26 octobre au 8 novembre 2014).

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